Francis Cabrel
le reste du temps
Et si on dormait sous les arbresLe reste du tempsDeux amants posés sur des hardesDeux débutantsEn dessous des cieux qui lézardentJuste en faire autant...Mieux que tous les palais de marbreL'or des sultansQuelques branchages qui nous gardentDes mauvais ventsJe ferai tout ce qu'il te tardeL'homme ou l'enfantDans nos jardins dérangésTellement de fleurs allongées, tellementSous la lumière orangéeLongtemps nos corps mélangés, longtempsRien qui mérite qu'on en parleRien d'inquiétantUn miroir pour que tu te fardesJe t'aime pourtantPlus personne ne nous regardeNi ne nous entend...Dans nos jardins dérangésTellement de fleurs allongées, tellementSous la lumière orangéeLongtemps nos corps mélangés, longtempsPendant que le monde bavardeA rien d'importantOn pourrait dormir sous les arbresLe reste du temps...