MELHORES MÚSICAS / MAIS TOCADAS
patrick bruel - ah le petit vin blanc
Voici le printemps
La douceur du temps
Nous fait des avances
Partez mes enfants
Vous avez vingt ans
Partez en vacances
Vous verrez agiles
Sur l'onde tranquille
Les barques dociles
Au bras des amants
De fraîches guinguettes
Des filles bien faites
Y a des chansonnettes (ou Les frites sont prêtes)
Et y a du vin blanc
{Refrain:}
Ah ! Le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du côté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent
Suivons le conseil
Monsieur le Soleil
Connaît son affaire
Cueillons, en chemin
Ce minois mutin
Cette robe claire
Venez belle fille
Soyez bien gentille
Là, sous la charmille
Soyez bien gentille
L'amour nous attend
Les tables sont prêtes
L'aubergiste honnête
Y a des chansonnettes
Et y a du vin blanc...
{au Refrain}
A ces jeux charmants
La taille souvent
Prend de l'avantage
Ça n'est pas méchant
Ça finit tout le temps
Par un mariage
Le gros de l'affaire
C'est lorsque la mère
Demande, sévère
A la jeune enfant :
Ma fille raconte
Comment, triste honte
As-tu fait ton compte ?
Réponds, je t'attends...
{au Refrain}
Car c'est toujours pareil
Tant qu?y aura du soleil
On verra les amants au printemps
S'en aller pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent.
patrick bruel - au bout de la marelle
Un...Ça commence, comme un rêveUn premier rire, un rien,Ton regard qui se lèveDeux...On est déjà plus fortsÀ quatre mains, bien sûr,On joue d'autres accordsTrois...Entre nous deux, tu glissesUn berceau plein de lune,Une envie qui hésiteQuatre...La valse irrégulière...On cherche la mesurePour un temps, On s'y perdAu bout de la marelle,On sait pas ce qu'on verra...Elle nous paraît si belle, d'en basÀ cloche-pied vers le ciel,À pieds joints, toi et moi,On tombe ou on avance d'un pas...On y vaCinq...Sur toi la main poséeTe protège et m'inviteÀ ne pas trop douterSix...Semaines sans te voirPremière déchirureFaut-il toujours savoirSept...Vies à vivre ensembleEst-ce qu'on joue assez justePour qu'elles nous ressemblentHuit...En haut de cette échelleC'est écrit à la craieHuit lettres pour "jeu t'aime"Mais au bout de la marelle,On verra ce qu'on verra...Elle nous paraît si belle, comme çaÀ cloche-pied vers le ciel,À pieds joints, toi et moi,Et surtout pas regarder en bas,Surtout pasBien sûr on sait qu'un jour, la pluie pourrait tomberMais la pluie c'est peu dire, alors on s'est regardésUn rayon de soleil se pointe au coin de la rueUn fou rire, un éclair, alors... On continueNeuf...Mois pour lui choisirUn prénom, un ou une,Neuf mois pour devenir...Une...Autre vie, d'autres motsPour quelques boucles brunesTout repart à zéroMais au bout de la marelle,On sait pas ce qu'on verra...Elle nous paraît si belle, d'en basÀ cloche-pied vers le ciel,À pieds joints, on y va...On tombe ou on avance d'un pasOn y va... Un, deux, trois...
patrick bruel - a cause d elle
A cause d'elle
J'ai changé de parfum, de tableaux,
A cause d'elle
J'ai cassé les chaînes de mon vélo
Dans ses ailes, j'ai posé
Mes années de querelles
Je m'envole, oui je vole,
Vers elle
Je me souviens d'un homme à la mer
Qui était-il avant elle ?
Un naufragé, un voleur de sirènes,
Juste un "presqu'il" avant elle
A cause d'elle
J'ai l'automne qui rit dans mon piano
A cause d'elle
J'ai tremblé, j'ai joué un peu faux
Envie d'elle, est ce qu'on sait ? (ou "est-ce qu'on s'aime" ?)
Plus peur, plus peur, d'être fidèle
Je m'envole oui je vole
Dans ses ailes
Et elle, elle se souvient d'un homme à la mer
Qui était-il avant elle ?
Un naufragé, un voleur de sirènes,
Juste un "presqu'il" avant elle
Je me souviens d'un autre moi-même
Qui était-il avant elle ?
Un exilé sur des terres incertaines
Juste un "presqu'il" avant elle
Je me souviens
{passage instrumental}
Je me souviens d'un autre moi-même
Qui était-il avant elle ?
Un exilé sur des terres incertaines
Juste un "presqu-il" avant elle
Je me souviens.
patrick bruel - a contretemps
Paraît qu'on a rendez-vous
Du côté de nogent
Dans une guinguette à deux sous
Celle où on venait avant
Avant que le monde devienne fou.
Paraît qu'le ciel est moins bleu
Quand on chante plus à deux
On s'est pas beaucoup parlé
Depuis toutes ces années
Dis-moi, dis qu'est ce qu'on a fait ?
Dis-moi pour qui tu danses
Ces javas ces romances
Devant les yeux d'un monde
Que ces chansons racontent
Et même si tout à changé
Ce p'tit air n'a rien oublié.
Paraît qu'j'ai rêvé de nous
Un peu à contretemps
J'ai dans l'c?ur un amour flou
Des images en noir et blanc
Qui gardent une p'tite couleur à nous.
Paraît qu'on a changé d'histoire ?
Dis rien j'veux pas savoir
Appuie ta main sur mon bras
Dansons comme une autre fois
Un rendez-vous galant
Pour quelques pas, quelques temps.
Dis-moi pour qui tu rêves
Ce sourire sur tes lèvres
Dans cette drôle de ronde
Tu tournes et la nuit tombe
Et même si tout à changer
Ce p'tit air n'peut pas t'oublier...
patrick bruel - à paris dans chaque faubourg
À Paris dans chaque faubourg
Le soleil de chaque journée
Fait en quelques destinées
Éclore un rêve d'amour
Parmi la foule un amour se pose
Sur une âme de vingt ans
Pour elle tout se métamorphose
Tous est couleur de printemps
À Paris quand le jour se lève
À Paris dans chaque faubourg
À vingt ans on fait des rêves
Tout en couleur d'amour
Ils habitaient le même faubourg
La même rue et la même cour
Il lui lançait des sourires
Elle l'aimait sans lui dire
Mais un jour qu'un baiser les unit
Dans le ciel elle crut lire
Comme un espoir infini
Après des jours dépourvus d'espoir
Tous deux se sont rencontrés un soir
Ils n'ont pas osé sourire
Mais leurs regards ont pu lire
Que bientôt ils pouvaient être heureux
Et s'ils n'ont rien pu se dire
Leurs yeux ont parlé pour eux
À Paris dans chaque faubourg
Quand la nuit rêveuse est venue
À toute heure une âme émue
Évoque un rêve d'amour
Des jours heureux il ne reste trace
Tout est couleur de la nuit
Mais à vingt ans l'avenir efface
Le passé quand l'espoir luit
À Paris dès la nuit venue
À Paris dans chaque faubourg
À toute heure une âme émue
Rêve encore à l'amour
patrick bruel - à tout à l heure
J' voulais quand même vous direQue tout c' que j'ai écrit,Mes chansons, mes souv'nirs,J' les ai trouvés ici.J' voulais quand même vous direQu' j'avais peur de venir,Là, tout seul, devant vousA c' drôle de rendez-vous.De toutes nos habitudes,Il n'est qu'une ressemblance.C'est cette solitudeQui fait nos différences.J'étais v'nu par hasard,Jeu ou curiosité.J'ai vu dans vos regardsDes possibilités.Les soirs où j'avais peur,Vous m'avez regardéEt vous avez aiméChacune de mes erreurs.De toutes nos habitudes,Il n'est qu'un ressemblance.C'est cette solitudeQui fait nos différences.De toutes nos habitudes,Il n'est qu'un ressemblance.C'est cette solitudeQui fait nos différences.J' vais pas vous dire bonsoir,J' vais pas vous dire adieu.Vous dire qu'on va s' revoir,Ce s'rait un drôle de jeu.Maint'nant qu'il faut partir,Je garde au fond du c?urVos lettres et vos sourires.A tout à l'heure...
patrick bruel - adieu
Elle vient de partir de chez elle
Un croissant, un éclat de rire
Son mari lui dit qu'elle est belle
Mais dans une heure elle va mourir
Elle n'a pas choisi son destin
Juste là au mauvais moment
Puisqu'il fallait prendre ce train
Et Madrid pleure ses enfants
Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n'ai plus de questions
Mes yeux sont abîmés
Mon coeur perd la raison
Sa femme attend une deuxième fille
Elle jure qu'elle n'en aura pas plus
Il touche son ventre, les yeux qui brillent
Pourquoi juste à cet arrêt de bus ?
Pourquoi ce type est si couvert ?
Il fait si chaud à Netanya
Le sang se mélange à la terre
Et le monde reste sans voix
Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Je n'entends plus l'Histoire
Mes yeux sont fatigués
Mon coeur perd la mémoire
9h16, il est en retard
Comme à peu de chose près tous les jours
Mais aujourd'hui il est trop tard
Il ne montera pas dans la tour
Il voit des cris courir vers lui
Il croise des yeux qui hurlent de peur
Pourquoi ces larmes, pourquoi pas lui ?
Et cette poussière à vie dans le coeur
Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes pas
Au moins fait le savoir
Adieu
Il y a tant de questions
Mes yeux sont épuisés
Mon coeur perd la raison
Adieu
Nous sommes tous dans le noir
Si tu n'existes plus
Au moins fait le savoir
Adieu
Il se réclament de toi
Dis-leur que ce n'est pas toi
Qui a voulu tout ça
patrick bruel - ah si vous connaissiez ma poule
De rochechouart jusqu'à ménilmuche
De la rue de lappe à la rue de la gaité
Ya pas un seul même dans tout pantruche
Qui avec la mienne pourrait lutter
De la tête aux pieds quand on l'épluche
On ne trouve rien à lui reprocher
C'est un oiseau rare
Que roi des veinards
J'ai eu le bonheur de dénicher :
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule
Ses petits seins pervers
Qui pointent au travers
De son pull-over
Vous mettent la tête à l'envers !
Elle a des jambes faites au moule
Des cheveux fous, frisés partout
Et tout et tout...
Si vous la voyiez,
Vous en rêveriez !
Ah ! si vous connaissiez ma poule
Bien qu'elle s'habille aux prix unique
Pas une ne saurait la dégotter
Elle dame le pion, elle fait la nique
Aux plus fameuses reines de beauté
La miss france et la miss amérique
Sont de la crotte de bique à côté
Sans diam' et sans clips
Elle vous éclips',
Toutes les stars les plus réputées.
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule
Marlène et darrieux
N'arrivent qu'en deux
La greta garbo
Peut même retirer son chapeau !
Ils n'en n'ont pas à liverpoole
A new-york, à honolulu,
De mieux foutu...
Si vous la voyiez,
Vous en rêveriez !
Ah ! si vous connaissiez ma poule.
Marguerite de bourgogne auprès d'elle
N'avait que nib comme tempérament
Il faut l'entendre quand elle appelle
Son petit momo au grand moment
Son corps frissonne d'un façon telle
Que le maison tremble également
Et ça vous explique
Les secousses sismiques
Dont les journaux parlaient récemment.
Ah ! si vous connaissiez ma poule,
Vous en perdriez tous la boule
Ses baisers moelleux
Font dresser les cheveux
Ses baisers profonds
Vous font sauter jusqu'au plafond !
Si vous saviez comme elle roucoule
On l'entend jusqu'au fond de passy
Crier ... chéri !
Si vous la voyiez
Vous me la chiperiez !
Mais... vous ne connaîtrez pas ma poule.
patrick bruel - alors regarde
Le sommeil veut pas d' moi, tu rêves depuis longtemps.Sur la télé la neige a envahi l'écran.J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule,Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule.Tu dis qu' c'est pas mon rôle de parler de tout ça,Qu'avant d' prendre la parole il faut aller là-bas.Tu dis qu' c'est trop facile, tu dis qu' ça sert à rien,Mais c't encore plus facile de ne parler de rien.Alors regarde, regarde un peu...Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.Alors regarde, regarde un peu...Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.Perdue dans tes nuances, la conscience au repos,Pendant qu' le monde avance, tu trouves pas bien tes mots.T' hésites entre tout dire et un drôle de silence.T'as du mal à partir, alors tu joues l'innocence.Alors regarde, regarde un peu...Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.Alors regarde, regarde un peu...Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.Dans ma tête une musique vient plaquer ses imagesSur des rythmes d'Afrique mais j' vois pas l' paysage/Encore des hommes au courent, une terre qui recule;Des appels au secours des enfants qu'on bouscule/Alors regarde, regarde un peu...Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.Alors regarde, regarde un peu...Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.Alors regarde, regarde un peu...Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux.Alors regarde, regarde un peu...Tu verras tout c' qu'on peut faire si on est deux.
patrick bruel - au café des délices
Tes souvenirs se voilentÇa fait comme une éclipseUne nuit plein d'étoilesSur le port de TunisLe vent de l'éventailDe ton grand-père assisAu Café des DélicesTes souvenirs se voilentTu vois passer le trainEt la blancheur des voilesDes femmes tenant un filsEt l'odeur du jasminQu'il tenait dans ses mainsAu Café des DélicesYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilTes souvenirs se voilentTu la revois la filleLe baiser qui fait malAu port El KantaouiLes premiers mots d'amourSur les chansons veloursAbibi AbibiTes souvenirs se voilentTu les aimais ces fruitsLes noyaux d'abricotPour toi, c'étaient des billesEt les soirées de fêteQu'on faisait dans nos têtesAux plages d'HammametYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilTes souvenirs se voilentÀ l'avant du bateauEt ce quai qui s'éloigneVers un monde nouveauUne vie qui s'arrêtePour un jour qui commenceC'est peut-être une chanceYalil yalil tu n'oublieras pasYalil yalil ces parfums d'autrefoisYalil yalil tu n'oublieras pasYalil yalil même si tu t'en vasYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilUne nuit plein d'étoilesSur le port de TunisEt la blancheur des voilesDes femmes tenant un filsLe vent de l'éventailDe ton grand-père assisEt l'odeur du jasminQu'il tenait dans ses mainsAu Café des Délices
patrick bruel - bouge
Un sourire... j'te d'mande pas grand-chose, un sourire... c'esttout !Pour me dire... que si j'ose tu oses, qu'on pourra... encore tout!Tu dis rien depuis des heures, qu'est-ce qu'il y a en nous quimeurt ?Si t'y crois plus, tant pis pour moi...Mais tant pis pour toi si tu comprends pasQu'il faut qu'j'bouge !Avant que tout m'enchaîne, qu'cette vie n'soit plus lamienne.Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi !Prends des risques... tu m'l'as dit environ 7000 fois... par jour!Tu existes... t'as besoin de personne surtout pas... d'cette cour!J'avais le c?ur en poussière... c'est toi qui m'as ramassé parterre.T'avais pas peur, tu voulais vivre... et maintenant tu m'dis quetu veux plus m'suivre.Il faut qu'j'bouge !Avant que tout s'enchaîne... qu'cette vie n'soit plus lamienneFaut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi.Y a rien qui nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène.Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi.On étouffe sans avoir l'air... pour rêver qu'est-ce qu'ilfaut pas faire...Tous les gourous, les mages de marque, les rois du swing, lesje-sais-tout, les faux kings...Faut qu'je bouge !Avant que tout m'enchaîne... qu'cette vie n'soit plus lamienne.Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi.Y a rien qui nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène.Faut que j'bouge... et j'veux qu'tu bouges avec...Un sourire... c'est tout !Mème pour m'dire... t'es fou !Pas d'erreur... c'est toi !Mais j'ai peur... crois-moi !Des hommes qui perdent la mémoire... qui t'racontent une autrehistoire,Et si t'y crois, tant pis pour moi, mais tant pis pour toi si tucomprends pas.Faut qu'tu bouges... avant que tout s'enchaîne,Qu'cette vie n'soit plus la tienne.Faut qu'tu bouges... et j'vais bouger avec toi.Avant qu'tout nous retienne... un mot, un seul, j't'emmène.Faut qu'je bouge... et j'veux qu'tu bouges avec moi.Bouge... bouge... bouge... bouge ! Oui j'veux qu'tu bouges avecmoi !
patrick bruel - ça fait des ordres
A force d'ouvrir l' journalEt d' voir que tout va mal,On finira un jourPar trouver ça normal.J' descends plus dans la rueSans un gros parapluie,Des lunettes qui voient nu,Des trucs qui font qu' je risTel'ment qu'il pleut des ordres.Ça dégouline dans nos vies.J'entrerais dans les ordresSi j' l'avais pas compris.La contractuelle qu'aime trop écrire,Le boulanger qui aime que dormir,Le bidasse qui aime pas s' découvrir,Ça fait désordre.Le prof qui t' laisse jamais sortir,O.K. K.O.La fourrière qui t'enlève ta tire,O.K. K.O.L' percepteur qui t' casse ta tirelire,O.K. K.O.Ça donne des ordresK.O.S' balader sur l' boulevard,Les mains, au fond des poches.Voir passer 32 chars,Se dire que rien ne cloche.Je parle pas des mirages,J' suis sage comme une image.La troisième guerre s'rait là.J'irais au cinéma.L'embouteillage qui monte,Les feux sont rongés de honte,Mais pour moi tout c' qui compteC'est d' te dire ça à toi.Un speaker qui fait que s' piquer,Une concierge qui aime pas l'escalier,Toute la planète qui veut planer,Ça fait désordre.L'étudiant qui a plus d' facultés,O.K. K.O.BC BG mal vacciné,O.K. K.O.Le branché qu'est jamais scié,O.K. K.O.Ça fait des ordresK.O.La fourrière qui t'enlève ta tire,O.K. K.O.L' percepteur qui t' casse ta tirelire,O.K. K.O.Mal à la tête, j' peux pas dormir,O.K. K.O.Ça fait désordreK.O.Et moi qui chante pour pas donnerÇa donne des ordres.De leçons, là j' crois qu' c'est raté.Ça fait désordre.Mais j' s'rai K.O. si j' dis O.K.Ça donne des ordres.C'est mon désordre.Ça fait désordre.L'étudiant qui a plus d' facultés,Ça donne des ordres.BC BG mal vacciné,Ça fait désordre.Toute la planète qui veut planer,Ça fait désordre,Ça fait désordre,Ça donne des ordres.Ça fait désordre,Ça donne des ordres,Ça fait désordre.
patrick bruel - casser la voix
Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,Casser la voix, Casser la voix,Casser la voix, Casser la voix.J' peux plus croire tout c' qui est marqué sur les murs.J' peux plus voir la vie des autres même en peinture.J' suis pas là pour les sourires d' après minuit.M'en veux pas, si ce soir j'ai envieD' me casser la voix, Casser la voix,Casser la voix, Casser la voix.Les amis qui s'en vontEt les autres qui restent.Se faire prendre pour un conPar des gens qu'on déteste,Les rendez-vous manquésEt le temps qui se perdEntre des jeunes usésEt des vieux qui espèrentEt ces flashes qui aveuglent,A la télé chaque jour,Et les salauds qui beuglentLa couleur de l'amourEt les journaux qui traînent,Comme je traîne mon ennui,La peur qui est la mienne,Quand je m' réveille la nuit,Casser la voix, Casser la voix,Casser la voix, Casser la voix.Et les filles de la nuitQu'on voit jamais le jourEt qu'on couche dans son litEn appelant ça d' l'amourEt les souvenirs honteuxQu'on oublie d'vant sa glaceEn s' disant "J' suis dégueuMais j' suis pas dégueulasse !"Doucement les rêves qui coulentSous l' regard des parentsEt les larmes qui roulentSur les joues des enfantsEt les chansons qui viennentComme des cris dans la gorge,Envie d' crier sa haineComme un chat qu'on égorge,Casser la voix, Casser la voix,Casser la voix, Casser la voix.Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer tout seul,Si, ce soir, j'ai pas envie d' rentrer chez moi,Si, ce soir, j'ai pas envie d' fermer ma gueule,Si, ce soir, j'ai envie d' me casser la voix,Casser la voix, Casser la voix,Casser la voix, Casser la voix.
patrick bruel - celui qui s en va
Sous les gal'rie d'l'Odéon, on entend parfois
Les notes d'un accordéon qui pleure à mi-voix
C'est pas la chanson d'amours de chaqu'jours
Ni le refrain vif et bien parisien
C'est quelqu'chose de différent
Ça semble tout gris
La nuit, des couples errants l'écoutent, surpris
C'est un air qu'on dirait las de tout, éc?urer
Ça fait pleurer
C'est la java de celui qui s'en va
Sans r'garder en arrière
Seul dans la nuit en laissant derrière lui
Leurs braises et les prières
Tous les bobards il en a eu sa part
Tous les serment, il les sait
Et comment
Aussi lassé, dégoûté du passé
Il s'en va l'c?ur blesser
C'est la java, c'est la pauvre java
De celui qui s'en va {x2}
Y'a des soirs comme des bouts d'l'an
Où le c?ur lassé
Dans l'silence fait son bilan des amours passées
C'qu'il entend autour de lui, dans la nuit
Ce n'est plus le chiant d'amour, des beaux jours
Comme des gueux battant l'pavé
Tous les souvenirs
Semblent ce soir d'un air mauvais
Vers lui revenir
Et là-bas, à mi-voix
Semblent chanter, pourquoi
Comme autrefois
C'est la java de celui qui s'en va
Sans r'garder en arrière
Seul dans la nuit en laissant derrière lui
Leurs braises et les prières
Tous les bobards il en a eu sa part
Tous les serment, il les sait
Et comment
Aussi lassé, dégoûté du passé
Il s'en va l'c?ur blesser
C'est la java, c'est la pauvre java
De celui qui s'en va {x2}
C'est la java, c'est la pauvre java
De l'amour qui s'en va
C'est la java, c'est la pauvre java
De l'amour qui s'en va.
patrick bruel - combien de murs
D'abord une pierre qui vole en éclats,Une drôle de poussière, puis un fracas.Sortez de chez vous, réveillez tous les gensQui ont rendez-vous depuis si longtemps.Un mur est tombé, un homme se retourne.Est-ce qu'il a rêvé ? Est-ce une page qu'on tourne ?Déjà la rumeur qui court de ville en ville.On s'embrasse, on pleure, il reste immobile...Est-ce que c'est lui qui perd la tête, qui devient fou...Même si son c?ur est à la fête ses yeux sont flous.Combien d'armures, combien de masques, combien de tombes,Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?Des larmes peuvent couler, personne se retourne.L'histoire abandonne les pages qu'on détourne.De quelle liberté pourra-t-on bien parlerLorsque les enfants viendront demander..."Les murs qu'on a dans la têteSont plus hauts que vos peut-être.Pourquoi personne les arrête... jamais !Bien sûr qu'on va les casser,Mais on n'effacera jamaisLes maux qu'ils auront laissés... gravés !" ?J'avais oublié l'ironie de notre histoire.J'avais oublié qu'on a si peu de mémoire.Combien de larmes, combien de haines, combien de hontes,Combien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?Est-ce que c'est moi qui deviens fou ?Répondez-moi, mes yeux sont flous.Au nom de qui fait-on le choix de l'innocence ?Au nom d' quelle liberté, de quelle transparence ?Combien de murs... Combien de murs...Combien de larmes, combien de masques, combien de hontesCombien de murs se cachent derrière un mur qui tombe ?Combien de murs... Combien de murs... Combien de murs...
Cds patrick bruel á Venda