MELHORES MÚSICAS / MAIS TOCADAS
jean-jacques goldman - juste après
Elle a éteint la lumière?
Et puis qu'est-ce qu'elle a bien pu faire,
Juste après?
Se balader, prendre l'aire?
Oublier le sang, l'éther
C'était la nuit ou le jour?
Juste après
Deux, trois mots d'une prière?
Ou plutôt rien et se taire
Comme un cadeau qu'on savoure
Qu'a-t-elle fait?
Un alcool, un chocolat?
Elle a bien un truc comme ça
Dans ces cas-là
Le registre, un formulaire
Son quotidien, l'ordinaire
Son univers
A-t-elle écrit une lettre?
Fini un bouquin peut-être?
Une cigarette?
Qu'est-ce qu'on
Peut bien faire
Après ça?
Elle y est sûrement retournée
Le regarder respirer
Puis s'est endormie
Comme dormait cet enfant
Si paisible en ignorant
Qu'on en pleurait jusqu'ivi
Mais qu'est-ce qu'on peut bien faire
Après ça?
jean-jacques goldman - a nos actes manqués
A nos actes manqués
A tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
A tous mes bateaux manqués, mes mauvais sommeils
A tous ceux que je n'ai pas été
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
A tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases qu'on dit trop vite et sans qu'on les pense
A celles que je n'ai pas osées
A nos actes manqués
Aux années perdues à tenter de ressembler
A tous les murs que je n'aurais pas su briser
A tout c'que j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout c'que j'aurais mieux fait d'ignorer
Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
A nos actes manqués
Aux amours échouées de s'être trop aimé
Visages et dentelles croisés justes frôlés
Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer
A tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
A tous les masques qu'il aura fallu porter
A nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossibles à échanger
A nos actes manqués
jean-jacques goldman - à l envers
J'ai bu dans toutes les tasses
J'ai gouté à tous les verres
J'ai perdu cent fois la face
Mais sans rien gagner derrière
J'voudrais bien trouver ma place
Naufragé cherche une terre
Déposer un peu d'angoisse
Y respirer un peu d'air
Autre part, autre frontière
La tête à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
Déguisé comme un gagnant
Tout dehors et rien dedans
Bronzage été comme hiver
Ã?a j'ai jamais su le faire
J'suis tombé profond profond
J'croyais tous les zéros frères
Mais dans la jungle des bas-fonds
Rallume un peu la lumière
J'suis pas plus doué pour l'enfer
La vie à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
J'ai cherché dans tous les livres
En long en large en travers
J'ai rien trouvé qui délivre
J'ai rien trouvé qui espère
J't'ai pas dit les mots des autres
J'connais pas l'vocabulaire
Suffit pas d'être sincère
Y a des façon des manières
J'suis pas doué j'sais pas y faire
Le cÅ?ur à l'envers
J'fais jamais jamais jamais l'affaire
jean-jacques goldman - à quoi tu sers
jean-jacques goldman - agir réagir
Je rêvais des jours de pluies
Lorsqu'un tonnerre retentit
Il prit le silence en otage
Détruisant tout sur son passage
Dans la pierre et la poussière
Je vais tout reconstruire
Vos chants et nos lumières
Vont nous soutenir
{Refrain:}
Agir, Réagir,
Ensemble on peut tout réussir
.
Agir, Réagir,
Il est temps de se réunir
Agir, Réagir,
Un geste pour l'Humanité
Agir, Réagir,
.
Et réapprendre à donner
Demain matin à mon réveil
Je veux caresser le soleil
Et sentir au fond de moi
Les odeurs de la Médina
De l'autre coté de la mer
Me parvient l'écho de mes frères
Qui attendent chaque soir
Un message, Un espoir
{au Refrain}
Et même si la terre a tremblée
Et qu'elle a tout emportée
Du regard de nos enfants
Renait le Soleil couchant
Du désert à l'océan
Un message porté par le vent
Vient effleurer les couleurs
Du Maroc, aux mille senteurs
{au Refrain}
jean-jacques goldman - appartenir
Mon doudou, mon chéri
Mon amour
Mon amant, mon mari
Mon toujours
Des mots si doux
Mais qui m'effraient parfois
Je ne t'appartiens pas
Des mots si chauds
Mais à la fois si froids
Je n'appartiens qu'à moi
jean-jacques goldman - au bout de mes rêves
Et même si le temps presse
Même s'il est on peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans les trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre et de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais les courants
Nous feront courber la tête
Plier les genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces moments ou l'on teste
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
jean-jacques goldman - au clair de ma plume
Viennent mes nuits et vous voici
Dociles enfin, vous que je chasse
Et que je poursuis
Chagrin matin, je n'y peux rien
Vous repartez sans la moindre trace
Sans un pli
J'en arrive à préférer mes rêves
A redouter l'aube qui vous enlève
Tout me semble facile et si beau
Avant la citrouille et les crapauds
Au clair de ma plume mes amis les mots
Prêtez-moi la lune pour écrire à mon Pierrot
Aux jours les écumes, nuits j'oublie mes maux
Je n'ai plus de chandelle et mort le feu
Le jour est cruel, oh restez un peu
Je me sens si belle dans vos doux yeux
Le monde m'emmêle et m'en veut
J'ai beau fermer tous mes volets
Blottie sans bruit dans la plus profonde obscurité
J'attends cachée, mais rien n'y fait
Malins méfiants rien ne vient dans les rêves éveillés
Cette enfant je la redeviendrai
Ces visages aimés je les reverrai
Peut-être qu'un beau jour en secret
En belle nuit je le changerai
Les nuits seront l'indubitable réel
Les jours aux fables feront jumeaux jumelles
Nous vivrons des rêves et rêverons de sommeil
Dans un grand feu je brûlerai des millions
De sonneries d'affreux réveils
Au clair de ma plume mes amis les mots
Prêtez-moi la lune pour écrire à mon Pierrot
Aux jours les écumes, nuits j'oublie mes maux
Je n'ai plus de chandelle et mort le feu
Le jour est cruel, oh restez un peu
Je me sens si belle dans vos doux yeux
Le monde m'emmêle et m'en veut
Viennent mes nuits, et vous voici.
jean-jacques goldman - autre histoire
J'ai vu le théâtre et je connais les décors
La pièce d'un acte joue encore
Je connais le texte, les costumes et les acteurs
Les répliques, je les sais par cÅ?ur
L'histoire est banale, elle n'intéresse personne
Le public est rare, j'envois même un qui dort
Une vie qui passe
Une vie en deux heures
Moi, le premier acteur
Je rêve d'un auteur
Une autre histoire, une autre histoire
Ecrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
J'y mets toutes mes forces, tout mon talent, tout mon cÅ?ur
J'ai beau crier fort, nulle rumeur
J'accentue les gestes, les grimaces, rien n'y fait
Les effets de scènes sans succès
Mais c'est pas ma faute, ce dénouement banal
Regardez les autres, ça finit toujours mal
J'ai pas eu ma chance, ni guerre, ni grande idée
A vaincre ou à défendre, ni passion, ni secret
Une autre histoire, une autre histoire
Ecrivez-moi une autre histoire
Une autre histoire, une autre histoire
J'voudrais bien vivre une autre histoire
Seulement pour voir, seulement pour voir une autre farce dérisoire
Sans même y croire, sans même y croire, tricher avec un peu d'espoir
jean-jacques goldman - back to the city again
J'avais lu les revues, écouté mes amis.
J'étais convaincu, ça ne pouvait plus durer.
La vie vidait ce qu'on nous faisait avaler.
J'ai fait comme tout le monde et j'ai quitté Paris.
Là-bas, on m'a présenté les moutons un par un.
Entre nous, tu sais, ça n'accrochait pas très bien.
J'ai tenu deux mois au régime végétarien
Et puis je me suis préparé un beau matin.
Back to the city again :
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again :
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
A la gare, déjà, je respirais bien mieux.
Je retrouvais les peaux blanches, le rimmel aux yeux,
Le bruit, les pubs, la pub, les bombes anti-sueur,
Tous ces gens pressés qui ne sont jamais à l'heure,
Les coiffeuses et les vendeuses des magasins.
Tu te crois à Hollywood en achetant ton pain
Et toutes ces super Marylin secrétaires,
La ville des lumières et des Folies Bergères.
Back to the city again :
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again :
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
Et les folk-songs back to the roots à la terre,
Ã?a va bien cinq minutes en prenant un verre.
Tout le monde chantait et tapait des mains ensemble.
Moi, je m'endormais en rêvant de Mick Jagger.
Je me suis considéré irrécupérable,
Au retour à l'authentique bien incapable.
J'étais honteux mais mon Dieu que c'était bon
Quand j'ai rebranché ma guitare, l'ampli à fond.
Back to the city again :
Retremper mes racines dans le goudron,
Retrouver le coca et les néons,
Les filles pleines de sun qui sentent bon.
Back to the city again :
Respirer le métro à plein poumons,
Reparler de rien, mais avec le ton,
Me gaver de ketchup et de béton.
jean-jacques goldman - bienvenue sur mon boulevard
J'ai rencontré des mecs qui changeaient de costard
D'après le cours du kopeck ou celui du dollar
Des monstres dégoûtants, des crapauds pleins de bave
Ecroulés de rire en contemplant d'autres épaves
J'ai vu des femmes et des enfants, les yeux fardés, tout noirs
Perdus et pourtant si sûrs d'eux, bizarre, bizarre
Des gigots qui gigotent et des clodos qui mégotent
Des musiciens qui jouent toujours la même note
Je les ai rencontré un soir
Dans ma vie, ma rue, au hasard
Ils sont restés dans ma mémoire
Chacun rangé dans son tiroir
Bienvenue sur mon boulevard
Quand vien la nuit, quand ma raison s'égare
Ombres paumées, recalés de l'espoir
Compagnons du blues et du dérisoire
Oubliés dans les moments de candeur
Vous revenez dès que j'ai mal au cÅ?ur
Partager mes faiblesses et mes erreurs
Vous êtes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire
Mais bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
J'ai vu des vermeils et des bleus, des vertes et des biens mûres
Des muets mauvais qui écrivaient sur les murs
Les filles étaient de joie, les hommes étaient de peine
Point commun : dans leurs yeux c'est bien la même haine
Des révoluionnaire qui voulaient remplacer
Les méfaits de leurs pères par leurs propres excès
Je les ai rencontrés un soir
Dans ma vie, ma rue, au hasard
Ils sont restés dans ma mémoire
Chacun rangés dans son tiroir
Bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
Ombres paumées, recalés de l'espoir
Compagnons du blues et du dérisoire
Oubliés dans les moments de candeur
Vous revenez dès que j'ai mal au cÅ?ur
Partager mes faiblesses et mes erreurs
Vous êtes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire
Mais bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
Bienvenue sur mon boulevard
...
jean-jacques goldman - bonne idée
Un début de janvier, si j'ai bien su compter
Reste de fête ou bien vÅ?ux très appuyés
De Ruth ou de Moïshé, lequel a eu l'idée ?
Qu'importe si j'ai gagné la course, et parmi des milliers
Nous avons tous été vainqueurs même le dernier des derniers
Une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nés
Au creux de nos mères qu'il fait bon mûrir
Et puis j'ai vu de la lumière alors je suis sorti
Et j'ai dit
Bonne idée
Y avait du soleil, des parfums, de la pluie
Chaque jour un nouveau réveil, chaque jour une autre nuit
Des routes et des motards et des matches de rugby
Des spaghetti, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi
On m'a dit c'est qu'une étincelle avant l'obscurité
Juste un passage, un arc-en-ciel, une étrange absurdité
Des frères, des tendres, des trésors à chercher
Des vertiges à prendre, à comprendre et des filles à caresser
J'me suis dit
Bonne idée
Et puis y a toi qui débarque en ouvrant grand mes rideaux
Et des flots de couleurs éclatent et le beau semble bien plus beau
Et rien vraiment ne change mais tout est différent
Comme ces festins qu'on mange seul ou en les partageant
Je marchais au hasard le soir était tombé
Avec mon sac et ma guitare j'étais un peu fatigué
Tout était si désert, où me désaltérer ?
Et puis j'ai vu de la lumière et je vous ai trouvés
Bonne idée
jean-jacques goldman - born in 1917 in leidenstadt
CHORUS:
If I'd been born in 1917 in Leidenstadt
On the ruins of an old battle site
Would I have been a better or worse man
Had I been born a German?
Cradled in hate, ignorance and humiliation
Nourished by dreams of retaliation
Would I have had an offbeat conscience
A simple teardrop amidst raging torrents
If I'd grown up around the dockhands of Belfast
Amidst the hate, the guns and the blast
Could I have found the force to help betray a friend
Think my own way to the end
If I was born white and rich in Johannesburg
Where fear and power's the only word
Could I have heard the cry of change blow in the wind
Never be the same again
Well never really know what we hold inside
Behind all those fronts, we hide
The soul of a hero, a conspirator or a torturer
Either for the worse, or for the better
Would we be fighters or like sheep in a flock
If it meant more than just talk!
CHORUS
And hopefully we may be spared from having to decide
For a long time what shall be our side
jean-jacques goldman - brouillard
Brouillard et matin
Blanches et froides mes mains
Le poids du sac aux épaules
Brumes dans la tête
Les secondes et les gestes
Le froid qui brûle et qui frôle
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
Si tu ne sais pas où tu vas, l'habitude est là pour te le dire
Muscle qui fatigue
C'est l'outil qui te guide
Le feu l'acier qui imposent
Douces dans la tête
Des voix, loin, te répètent
Il y a des rêves qu'on ose
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai, pour ne plus revenir
Je prendrais la nationale
Guidé par une évidence
Par une fièvre brutale et je partirai
Je prendrai les pluies du Sud
Pures et lourdes à bras le corps
Les tiédeurs et les brûlures et je renaîtrai
J'écouterai les secondes dans les pays arrêtés
Elles durent tout un monde, une éternité
Et quand j'atteindrai le terme quand le tour sera joué
Je n'aurai jamais plus jamais les yeux baissés
Oublier les visages
Regretter son sourire
Les larmes au coin de ses cils
Savoir briser partir
Pour ne jamais haïr
C'est tellement difficile
L'heure n'est plus aux projets, regrets passés, oubliés rêves et délires
La route est là, ton pas claque pour de vrai pour ne plus revenir
jean-jacques goldman - c est ensemble
T'as vu les nouvelles à la télévision
Moi, je me dis qu'ailleurs, c'est pas nos oignons
En y réfléchissant un peu je sais pas
Si c'est malin de penser comme ça
Les maladies les drogues et toutes les misères
Tu crois qu'elles vont s'arrêter à la frontière ?
Les poissons au fuel nagent dans toutes les zones
Il est pour tout le monde le trou d'ozone
Alors tu vois
C'est ensemble, c'est ensemble qu'on vivra
Y a pas de chemin pour un seul, c'est trop loin, c'est trop froid
C'est ensemble, ensemble on est des millions (champions)
Notre promesse et ce foulard à jamais nous lieront
Ceux qui s'étripent, on pourrait s'en laver les mains
Mais qui nous dit qu'on sera pas les prochains ?
Ã?a va mieux là où on construit des écoles
Et où les filles ont la parole
Souviens toi quand on a commencé à chanter
C'était trop nul chacun de son côté
A force de répéter et de s'écouter
C'est l'harmonie qui a gagné
Alors tu vois
C'est ensemble, c'est ensemble qu'on vivra
Y a pas de chemin pour un seul, c'est trop loin, c'est trop froid
C'est ensemble, ensemble on est des millions (champions)
Notre promesse et ce foulard à jamais nous lieront
Cds jean-jacques goldman á Venda