MELHORES MÚSICAS / MAIS TOCADAS
eths - entends tu les pas
Entends-tu les pas de celui qui vient te prendre à terre te jeter, en toi s'épandre.
Ses paroles douces et chaudes à l'instar de ces mains.
Glissent sur tes hanches, subliment tes reins. Son regard perce, le soir, les miroirs de ton âme.
Tes plus honteuses pensées, tes désirs, ta flamme.
Sa langue, choquante, ne peut point décevoir. Rafraîchissant ta peau, la pointe de tes seins.
Androgyne sexuel aimerait,une fois au moins,entrer dans ce corps.... qui peut recevoir une pléthore de caresses, aussi brûlantes, que glacées.
Le goût du miel, a celui du sang mélangé.
Ses yeux prennent soudain, l'expression d'une catin jamais rassasiée, dévorée par la faim.
Déposes dans tes fines mains le pouvoir phallique.
Les gestes se font divins, les regards diaboliques.
Brutalités et onctions, à outrance, mêlés, autant d'invitations à un viol partagé.
Exhibitionniste et voyeur à la fois, avant de caresser par tes formes excité.
D'une raideur caudale fait léviter ces draps qui se jouent des cambrures, aimant ton corps déguiser, délice, le gourmand orifice.
Ce jardin mystique, où il aime à s'enliser; il glisse sur le chemin de tes cuisses puis pose ses lèvres sur les tiennes... trempées.
Sent tes cuisses, autour de sa nuque tressaillir.
Voluptés occultes, offrandes outrageuses, hurlement implicites entre effroi et plaisir.
Dominer, se soumettre dans une scène scandaleuse.
Le remugle utérin devient alors le plus doux des parfums. Bien plus froid que la mort.
Ce mal en toi, n'est pas là pour saillir, obscène, veut palper ton esprit, tes plaisirs.
Puis sentir d'une exquis spasme vaginal, le funeste sentiment d'une jouissance fatale...
eths - a la droite de dieu
Salope sourit, trahit, détruit, sale pute.
Juste un morceau de ton cul, salope, j'en veux juste un pour pouvoir le brandir, l'asseoir, le voir pourrir à la droite de dieu et le savoir mourir...
Une partie de ta luxure. Copule, c'est sûr ta pute simule, s'assume.
Place-toi dans la cabine, la boite à confessions.
Dis-lui que tu signes et dévoile ta passion.
Montre-lui tes ruines et baisse ta culotte. Salope!
Idéaliste, opportuniste, anorexique et boulimique, je me nourris de ta peur pour pouvoir la vomir. Mon c?ur se vide rongé de mauvais bonheur.
Je vis à l'intérieur de la vermine sous la poudre et l'artifice que tu ne peux dissoudre Salope!
Je mens, je mens tellement. Comprends, comprends-moi.
Je mens tellement.
Comprends-moi.
Je suis ma création.
Je suis mon ambition.
Je suis ma création.
Juste ta fiction!
Comment, comment pourrais-tu savoir? Comment, comment pourrais-tu m'avoir? Comment, comment es-tu sure de moi ? Comment, comment pourrais-tu me croire? Comment, comment... ? Croire!
eths - adonaï
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï,
Seigneur, grand Dieu admirable, secourez nous, votre serviteur.
Tout indigne que je sois,
délivrez moi de tout danger, de la mort de l'âme
et de celle du corps, des embuches de mes
ennemis tant visibles qu'invisibles.
Dieu, Ely, Eloy, Ela, Agla, Adonaï, Sabbaoth.
Mon idole ne me répond pas.
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda.
Venue adorer le roi,
Adorer le roi.
J'occupe mes pensées de lui
Magnificat, le saint des humains semblable
à l'agneau, prophète inéluctable.
Le devoir autour de ma bouche.
L'ouverte sévère, sèche en attente d'épées,
de flèches que je ne crains
Ni diable, ni magicien je n'adore, je ne veux que toi.
Mon idole ne me répond pas.
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda.
Venue adorer le roi,
Adorer le roi.
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla, Tetragrammaton, Adonaï
Mon idole ne me répond pas.
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda.
Venue adorer le roi,
Adorer le roi,
Adorer le roi.
Mon idole ne me répond pas.
Mon seigneur ne me sauve pas.
Je suis en ville de Juda.
Venue adorer le roi,
Adorer le roi.
Barnasa, Lieutas, Bucella, Agla,
Tetragrammaton, Adonaï.
Levez-vous Jérusalem, soyez toute
brillante de clarté car votre lumière est venue.
La gloire du Seigneur s'est levée pour vous.
Voilà que les ténèbres couvriront
la terre et qu'une nuit sombre enveloppera
les peuples mais le seigneur se lèvera sur
Vous et sa gloire éclatera en vous.
Les nations marcheront à la lueur
de votre lumière et les rois à la splendeur qui se lèvera de vous.
Levez les yeux et regardez autour de vous,
depuis la nuit des temps ne voyez-vous
pas que les troupeaux meurent,
au plus ils meurent au plus ils croient.
Moi j'ai tellement mal que je n'y crois plus,
moi j'ai tellement de peine que je ne pleure plus.
eths - ailleurs c 039 est ici
Je digère un passé étiolé
Ce monstre athée rêve maintenant le sang fatigué
Je me rends vers les seins
Nos vies au creux des mains
Je balbutie d'effroi
Et tout me manque à l'instant
D'instinct, le mal s'obtient par le corps
Et j'égaye mes plaies, sablées
L'hôte souffrait que ton être se refuse à son poste
Je feindrais ma mort pour que tu me prennes dans ton exode
Je me suis perdue au printemps de la vie
Tant pis, je t'en remercie de tout coeur
La faim au ventre, je t'étouffe de mes bras
Te prouve mon ardeur
Tu manques à mes tissus sans chaleur
{Refrain:}
Regarde, regarde, jeunesse se passe
Je suis venue te dire à un moment
D'égard, mégarde
Ma vie, faite de toi et moi
Je nous aime à présent
Amour secret d'alcôve, nous sommes tous comme des fauves
Il est temps que mes dragons viscéraux te détournent de nos
vautours
Tours à tours ils s'égarent
On se lache
Ton fantôme rode, me hante
Autour de l'aube, on nous attend
Nos visages anguleux, fébriles se détériorent
Nos cages cutanées, granuleuses élaborent une effraction à nos
règles
Aussi bas qu'est le silence d'un prêtre, j'ai pris la parole à
mon être
{au Refrain}
Regarde {x6}
Dans nos veines s'écoule le même sang {x5}
Sommes nous heureux ici et maintenant
Seras-tu là pour l'entendre
Sommes nous heureux ici et maintenant
Seras-tu là pour m'attendre
Sommes nous heureux ici et maintenant
Seras-tu là pour l'entendre
Sommes nous heureux ici et maintenant
Seras-tu là
On aura bientôt plus le temps
Je me parle ou presque
Comme si c'était toi
Possédant mon moi, tu y vois plus clair
Je suis l'Est et l'Ouest, toi le Nord et le Sud
Rends toi sans mesure
Que le temps me semble beau : l'humain sent si bon
Que les cieux me semblent chaud
Demain est si loin
Mon univers, un paradis
Que le temps me semble beau : l'humain sent si bon
Que les cieux me semblent chaud
Demain est si loin
Ailleurs, c'est ici
Avec toi ailleurs c'est ici
Avec toi ailleurs c'est ici
Je nous aime à présent
eths - anatemnein
Anatemnein quand la lumière se lève
Anatemnein cruelle tu prélèves mes jambes
Me susurre "avale, aime" quand l'anal crève
D'envie morbide
Il lui suffira d'un signe
Il te suffira d'un cri pour lui plaire
Anatemnein maman t'aime même sous la terre
Anatemnein rien n'apparaît de toi
Mes os pointent l'air est froid
Débris de moi se noient
Vite car ma tête est libre
Aux quatre endroits je suis
Vous ne la trouverez pas
Je suis tout en bas
Ma bouche a explosé dans ses mains
Vidée de mon sang, il m'a sciée il m'a sciée
Anatemnein rien n'apparaît de toi
Anatemnein viens l'anathème sera
Anatemnein sens ton haleine en toi
Anathème...
Il me rhabille me déshabille la peau sans s'arrêter.
Là sur ma langue, un peu de terre se mélange
Aux vers, au sang
Ne se desserrent violemment les parois de ma
Gorge vaginale sous la force de tes quelques
Doigts sales.
Tu t'es servi du reste, tu le caches, taxidermiste
Assidu obsédé du calice
Lentement les membres flottent au gré du vent
Au gré de l'eau il faut que tu saches
J'ai encore mal, tu vas payer.
Anatemnein rien n'apparaît de toi.
Anatemnein viens l'anathème sera.
Anatemnein sens son haleine en toi.
eths - anima exhalare
J?aurais dû ressentir la détresse dans ta chute, ce déniement, ton refus de la vie qui nous lia par dépit.
Je comprends, ressens l?addiction qui te boit vers le fond, elle court en moi, m?attire vers moi.
Sans la voix, le dialogue est plus audible et seul reste ta main, ses écrits qui finalement remplaceront tes cris.
Une odeur de chair se dispute au parfum, prend possession de l?air.
Violemment aspiré par ce trou béant, il me regarde, atone, et me lance « maintenant ou jamais ».
Tous ces mots que nous n?avons jamais pu dire s?échangèrent dans le silence par les regards de nos deux êtres fissurés.
Doux moment, douce maman?
Sans faiblir, l?animadversion alimentait ce désir furieux de contempler enfin un spectacle commun.
Maintes fois, j?ai écrit un scénario implacable.
Chaque soir l?habit du malheur s?ajustait, inavouable.
Le temps, son ?uvre, ne laisse de ces sombres heures que des flashs intercalaires de cet enfer effrayant qui nous brisa tous.
Des flots d?éthanol corrosif brûlaient tes choix, voilà ce qu?il me reste de toi, une lente lumière chaude d?un soleil froid, ces rares instants profonds de communion voilant l?inévitable destruction.
Longtemps il n?est resté des ténèbres qu?une envie impatiente de partir, de grandir abandonner l?antre imprégnée de fumée, baignée d?alcool, briser les chaînes du passé, créer l?irréel.
Mon idéal viscéral perdu dans les abysses d?une obscurité absolue ces doux accords dissonants de mélancolie, stridents, exhumèrent mon cadavre de l?ennui.
Nu face au monde, l?asphyxie paraît naturelle, artérielle.
Les âges peuvent courir, l?expérience nourrir, les ressentiments pourrir, les textures atonales et le temps donnent une chance de guérir.
L?insecte qui pullule, grignoteur de cellules, engraissé par l?abus, menaçant de mille somations, te dévora.
Emprisonné dans ta gorge, la bête affamée se referma.
Te voilà maintenant parmi les nôtres, ma mère bienveillante, apaisée aux côtés de ceux qui nous construisent.
Engrandissent, ceux qui nous ont appris à dominer cette sinistre folie atavique qui nous étreint toi et moi.
Nous n?aurons pu faire connaissance que sur la fin, ces dernières heures muettes avant le départ, gorgées de sourires délicats, d?attention, ces souffles de compréhension ont gravé à jamais ma mémoire.
Je n?ai pu goûter que si peu à tout ça, c?est si dur, ça me manque.
eths - atavhystérie
Papa nous emmèneras là où tu couches.
Papa nous emmènera là où tu pousses.
Papa nous emmènera là où tu souffres.
Pars pas sans moi, antimoral ne m?oublie pas.
Ne m?efface pas, dormir à côté de toi, pardonne-moi.
Aliénée, l?aliment des sangs, l?imbuvable embryon.
Lutéale, ton c?ur te fait souffrir, va défaillir.
Alitée, maintiens le plafond, le broyeur.
Alésée, consultée, l?amas de corps à l?intérieur.
Allaiter l?immangeable avorton, l?alléger de bonheur.
Annihiler le désir d?enfant revient souvent.
Annuler l?accouchée déjà maman.
L?éternel orage.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t?aime, je t?aime tout reste vide.
Intemporelle visite de ta chambre vide, je t?aime, je t?aime tu restes vide.
Aliénée, l?aliment des sangs, l?imbuvable embryon vomit du vent.
Corps axial veut des rêves axéniques avoués.
Maladie chronique, miroir hystérique, malade hystérique.
L?oocyte aussitôt couvé je ne me souviens plus.
Maladie chronique, miroir hystérique.
L?endémie f?tale rythmée, donnée par ses flux.
Malade hystérique mirage axénique maladie chronique.
Et l?étrange souffrance fore nos c?urs de rechute.
Miroir hystérique malaise endémique maladie chronique.
L?atavale obsession les dérange, l?abnégation perdure.
Mirage axénique miroir hystérique malade hystérique.
Ton mal est le mien, je te l?ai acheté de moitié pour que tu souffres moins.
Cette peur de vivre nous punit dans l?imaginaire.
Leurrant la peur de l?autre, souvent l?ennui profond nous terre.
D?une naissance arrive la mort alors tu vois mourir, mourir.
Alors tu vois, mourir ne s?apprend pas.
eths - autopsie
Assez.
Masquée la conscience est.
Par autrui toujours trompé.
Toi qui m' as menti, trahi.
Écoute ces mots et subis.
Encore une nouvelle autopsie de notre société que tout le monde s' accorde à haïr, à critiquer.
Il est bien beau de parler mais avant il faudrait agir, essayer au moins de construire plutôt que démolir.
De nos jour le rebelle est dans la norme, avoir l' air d' un fou, être violent est à la mode, fils du métal ou enfant des cités, ce qui compte ce n' est pas c' que l' on paraît mais ce que l' on est.
Assez.
La vie n' est qu' un immense théâtre, ou tout le monde joue un rôle, et bien souvent en coulisses, une déception amère l' emporte.
Tellement de parure pour si peu de grandeur d' âme à en croire certains une étincelle est une flamme.
Se cacher dans une attitude qui tombera un jour ou l' autre.
Se mentir à soi même c' est avant tout mentir aux autres.
Avoir le courage de regarder dans le miroir son vrai visage et accepter de le voir.
Assez.
eths - bulimiarexia
Fièvre abdominale , punition asexuée
J'édulcore la beautée par mes tubes et dédales
Désastre corporel, frénésie polyphagique (qui se nouri mal)
Joue, commande l'égout névrotique (nerveux)
Incube interne, arbitre prévoit, se vide pour moi
Bienvenue dans ma bacchanale(débauche faite avec grand bruit)
Nourissage hyperphage (boulimie sans vomir)
Bulimiarexia bulimia nervosa
Le sang colle autant de fois que tu y vas
Delivre toi de ce poids avec tes doigts
Tu n'arrêteras pas
Telle est cette loi, je la connais
C'est celle que tu bois et celle qui te noie
Pour la dernière fois
Succube externe dévisse, éventre, desserre (diable et à ses créatures)
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas
Il les aime tous voila! Il a faim d'avoir faim
L'outremangeur (mangeurs compulsifs)
Bulimiarexia bulimia nervosa
Le vent tourne autant de fois que tu t'en vas
Délivre moi de ces voix, de ce convoi
Il ne s'arrêtera pas
Qui vous envoie, je ne connais pas
Celui que je bois et celui qui me noie
Pour ma dernière fois
Tes fins doigts dans la bouche
Ces spasmes qui te soufflent
Les mains du bonheur
Je vois que tu souffres
Et par poignées tu les perds
Essaie de lui dire
Essaie de survivre
Essaie de...
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard
Essaie de lui dire qu'il n'est pas trop tard
Bulimia nervosa et par poignées tu les perds
Bulimia nervosa seul reste ce goût amer
Bulimia nervosa Bulimarexia
Succube externe dévise, éventre, déserts
Pots, paquets, couvercles, il ne choisit pas
Il les aimes tous voila! Il a faim d'avoir faim
L'outremangeur
eths - crucifère
Je ne m'entends plus.
Je ne m'en sors plus !
Aide-moi, rien qu'une autre fois !
J'ai mâché mes mains.
Je ne sens plus rien. Éteints moi !
Je sais la vérité, l'ai toujours honorée.
Je sais la vérité, je l'ai toujours détestée.
Non, je ne veux plus m'asseoir.
Ma vie n'était qu'un rêve.
L'amertume s'amoncelle.
Je prie d'être irréelle.
Nos veines ruissellent.
Envahissent ma tête et je crève.
J'ai cassé la beauté, effacé, gratté, cessé d'exister.
Non, je ne veux plus m'asseoir.
Plus envie de te voir prés de moi, non !
Enclin disgracieux.
J'irais brûler mes ailes.
Mutation corporelle.
Je m'aime facétieuse.
Démons malins galopent.
Si beaux, sur leurs chevaux m'enveloppent.
Enlevez-moi !
L'armée d'infidèle me saisira.
Assise. Non !
J'ai sali les amants de ma langue de serpent.
J'ai enflammé nos chairs avec nos amours passées.
J'ai pleuré les avants, la rage des pères.
J'ai brûlé nos bancs, de toute ma haine, je me lève.
Rien, envie du sien de bien.
Rien, envie de moins de bien.
Plus envie de nos devoirs là-bas !
Plus envie de te voir prés de moi !
Ce que tu ne peux sentir.
Tu n'as pas compris. Tout ce qui me fait languir.
Tu n'as pas compris.
La vérité, tu ne l'as pas comprise.
M'a rattrapée, tu n'as pas compris : J'y crois encore.
eths - des cendres
Ton c?ur pend au-dessus de ma tête.
Toi l'amant, il ne reste qu'une miette de ta peau douce presque adolescente.
La mouche tournoie, elle n'est plus patiente.
Poussière chaude veut me faire tousser.
Mes mains ne cessent plus de penser.
Mes yeux ne veulent plus baver. Juste que ce n'est pas moi qui l'ait tué.
Tête faite mal, gouffre avale, c'est un sol sale.
La sens-tu brûler?
Corps bancal, toi qui tombes.
Te noyer gorge violée. Essaie parle!
Viens te perdre dans le creux de mes reins. J'aime ton sang sur mon corps.
Mange ton c?ur dans mes mains.
Je n'ai rien pu cacher dedans. Je ne fais que te regarder.
De mes mains... Te noyer! Laisse-toi boire par les grands secrets des anges!
Laisse-toi croire que tu m'as rendue sale.
Laisse-moi te voir faible dans un corps qui penche.
Laisse-moi avoir le choix que tu n'aies plus jamais mal.
Laisse-moi croire que tu n'as plus mal...
Un pantin ivre, pour un maître avide.
Toujours sourire pour moins dormir. Et te tuer juste pour rire.
Laisse-moi croire que tu n'as plus mal.
eths - des hommes bons
Rage! C'est une ranc?ur exacerbée, une intime colère, qui me pousse à cracher ses mots à terre. Naïve, j'ai longtemps cru que la violence ne servait que la violence.
Mais force est de constater, encore, que la loi du plus fort est toujours d'actualité.
Tout est prétexte à frapper, écraser, humilier, celui qui n'a rien demandé.
Sang pour sang pur-sang blessant, l'?il pris par le sang...
L'?il injecté de sang! Mon esprit pour toujours marqué, de mon visage masqué du sang qu'un gars maqué a libéré, tiqué d'un soit disant manque de respect!
Ainsi faut-il penser face à cet homme dont la vie est célébrée !
L'?il injecté de sang! Sang pour sang pur-sang blessant, l'?il pris par le sang...
L'?il injecté de sang!
Homme mystifié, acte non justifié.
Quoi que l'on fasse la haine emporte toujours l'homme!
Quoi que l'on dise la haine emporte toujours l'âme! L'homme... L'âme...
eths - détruis moi
Tu n'es pas mieux que moi !
Si c'est ton jeu, détruis-moi !
Mange les restes dans la poubelle.
Mais vomis pour que tu sois plus belle.
Belle est laide quand elle est sur scène.
Elle se moque de tout même.
Quand ils la saignent. Lève-toi !
Ces gens parlent si bas.
Lève-toi ! Ne les entends pas !
Mais je les écoute.
Laide a un doute.
Ils ne me connaissent pas.
Mais crachent treize fois.
Je connais bien mon rôle.
Et j'ai besoin de toi.
Tu n'es pas mieux que moi.
Salis-moi, ne me néglige pas.
Tu n'es pas mieux que moi. Qui suis toi. Tu ne t'aimes pas ?
Tu n'es pas mieux que moi. Si c'est ton jeu, détruis-moi !
Suceurs, tout est dans ma bouche.
J'en suis la souche.
Votre venin est si doux.
La grosse ne crachera pas. Tes ongles sont si sales.
Ton vernis craque. Elle, quelque fois. Aurait voulu être elle.
Quelques joies pour quelques peines.
Elle, sans visage, ne donne pas son âge.
Le regard, sagement dérobé. Elevage des âmes, plein corsage...
Quel corps vais-je vendre aujourd'hui ?
Choisir je ne saurais. Mais pour eux le mieux serait.
La peau nue de ma poupée ; Si souvent, je la porterais.
Vous pourrez alors, cracher, détruire, voler, me saccager.
Sous elle je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous?
Sous elle je ris si fort que peut-être étais-ce vous?
Sous elle, je cris si fort. Sous elle, je ris si fort.
Sous elle, je vis si fort. Sous elle, je prie si fort.
Sous elle, je gis si fort. Sous elle, je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous ?
Sous elle, je cris si fort que peut-être la tueriez-vous ?
Elle sans visage, ne donne pas son âge.
Le regard sagement dérobé.
Elevage des âmes, plein corsage...
Quel corps vais-je vendre ?
Aujourd'hui. N'est pas sans rappeler demain.
Je regarde le sang sur mes mains : Beau paysage !
eths - elle s 039 endort
Tu as nourrit ta plainte machinale.
Mécanique, tu souffres quand tu avales.
Tu t'ennuis, tu t'enivres, langueur. Mange un ange au coeur qui t'écoeure.
Ils passent aveugles, abîment ton corps mou.
Ils tournent sur eux même, ils deviennent fous.
Façonnes et pardonnes l'animal.
Pour juste désapprendre ce mal. Ils deviennent fous. Elle s'endort.
Ne voulait pas de ce corps. Leurs vies cassent, lâche.
Ce soir, trouve dans son corps, juste une impasse. Lâche !
Le vent tourne comme ta tête bleu si lourde.
L'heure s'enroule, la minute passe son tour.
Ils chantent et râlent, les entends-tu ? L'un d'eux lèche tes veines,
les manges et tu te tues.
Oui, non, la mort t'a vu. Un regard souille ta vertu.
Les mânes se souviennent ; ton ange s'est perdu. Elle s'endort.
Ne voulait plus de ce sort. L'envie passe, lâche.
Chaque fois que tu l'ignores, elle reprend sa place. Lâche !
Les entends-tu? Tes bras manquent...
Tu voudrais comprendre. Quand la mort s'en mêle. Mon enfant me laisse.
Son absence me blesse. Maman voudrait bien.
Maman voudrait te donner son corps.
Pour sentir un peu plus ta mort. Je veux partir à mon tour mon amour.
Chaque fois plus prés de toi : Je serais là quand la douleur reprendra.
Maman t'implore !
En vain, tu ne dis plus rien, pour ne pas dire que tu t'en vas.
Maman t'adore ! Maman t'implore ! Maman t'adore !
-by SlipOtep-
eths - encore
Encore, encore un autre génocide.
Encore un blackos shooté dans le bide.
Encore un mec qui n'a pas suivi le guide.
Encore et encore.
Un autre lendemain glisse vers chaque fin de soleil. Les coeurs palissent, un oeil se plisse comme pour ne plus jamais s'ouvrir.
Soupir d'indifférence, cette fille, par chance, prend donc naissance.
A tout heure fait sa loi, l'humain se noie, se croit, encore une fois, l'être unique, langue plastique, l'immortel qui n'aura jamais plus mal au corps.
Encore un autre lendemain... Les images frappent, claquent ma caboche.
D'une croix je coche quand je croise la mort et sa foche. Sur la toile succombe ma planète.
Bon de jambes tombent. Résonnent les trompettes, mort se fête.
Maisons de passes pullule, cassent des vierges prises pour des garces sans pilule. Des races s'effacent.
Le délit de sale ganache marche encore : laisse des traces sur des gosses morts. Encore un autre lendemain... Un bastos dans le bide, une femme qu'on assassine, un peuple qu'on extermine, un gosse couvert d'acide. Encore, encore, non!
Encore
Cds eths á Venda