- Orelsan Mostrar Notícias
- Aqui você curte Orelsan e seus Sucessos, Antigas, Novas e os Lançamentos.
- Quem ouve Orelsan tambem ouve:
- Essa semana a música mais ouvida é - Orelsan
clique para tocar
suicide social
Orelsan
Aujourdâ??hui sera le dernier jour de mon existenceLa dernière fois que je ferme les yeux
Mon dernier silence
Jâ??ai longtemps cherché la solution à cette nuisance
Ã?a mâ??apparait maintenant comme une évidence
Fini dâ??être une photocopie
Fini la monotonie, la lobotomie
Aujourdâ??hui, je mettrai ni ma chemise ni ma cravate
Jâ??irai pas jusquâ??au travail, je donnerai pas la patte
Adieu, les employés de bureau et leur vie bien rangée
Si tu pouvais rater la tienne ça les arrangerait
Ã?a prendrait un peu de place dans leur cerveau étriqué
Ã?a les conforterait dans leur médiocrité
Adieu, les représentants grassouillets
Qui boivent jamais dâ??eau comme si ils ne voulaient pas se mouiller
Les commerciaux qui sentent lâ??aftershave et le cassoulet
Mets de la mayonnaise sur leur mallette, ils se la boufferaient
Adieu, adieu les vieux comptables séniles
Adieu les secrétaires débiles et leurs discussions stériles
Adieu les jeunes cadres fraîchement diplômés
Tâ??empilerais les cadavres pour arriver jusquâ??au sommet
Adieu tous ces grands Pdg
Essaies dâ??ouvrir ton parachute doré quand tu te fais défenestrer
Ils font leur beurre sur des salariés désespérés
Et jouent les vierges effarouchées quand ils se font séquestrer
Tous ces fils de quelquâ??un
Ces fils dâ??une pute snobe
Qui partagent les trois quarts des richesses du globe
Adieu ces petits patrons
Ces beaufs embourgeoisés
Qui grattent des Rtt pour payer leurs vacances dâ??été
Adieu les ouvriers, ces produits périmés
Câ??est la loi du marché mon pote, tâ??es bon quâ??à te faire virer
Ã?a tâ??empêchera dâ??engraisser ta gamine affreuse
Qui se fera sauter par un pompier qui va finir coiffeuse
Adieu la campagne et ses familles crasseuses
Proche du porc au point dâ??attraper la fièvre afteuse
Toutes ces vieilles, ses commères qui se bouffent entre elles
Ces vieux radins et leurs économies de bouts de chandelles
Adieu cette France profonde
Profondément stupide, cupide, inutile, putride
Câ??est fini vous êtes en retard dâ??un siècle
Plus personne nâ??a besoin de vos bandes dâ??incestes
Adieu tous ces gens prétentieux dans la capitale
Quâ??essaient de prouver quâ??ils valent mieux que toi chaque fois quâ??ils te parlent
Tous ces connards dans la pub, dans la finance
Dans la comâ??, dans la télé, dans la musique, dans la mode
Ces parisiens, jamais contents, médisants
Faussement cultivés, à peine intelligent
Ces répliquants qui pensent avoir le monopole du bon goût
Qui regardent la province dâ??un oeil méprisant
Adieu les sudistes abrutis par leur soleil cuisant
Leur seul but dans la vie câ??est la troisième mi-temps
Accueillant, soit disant
Ils te baisent avec le sourire
Tu peux le voir à leur façon de conduire
Adieu ces nouveaux fascistes
Qui justifient leur vie de merde par des idéaux racistes
Devenu néo-nazis parc que tâ??avais aucune passion
Au lieu de jouer les Ss, trouve une occupation
Adieu les piranhas dans leur banlieue
Qui voient pas plus loin que le bout de leur haine au point quâ??ils se bouffent entre eux
Qui deviennent agressif une fois quâ??ils sont à 12
Seuls ils lèveraient pas le petit doigt dans un combat de pouce
Adieu les jeunes moyens, les pires de tous
Ces baltringues supportent pas la moindre petite secousse
Adieu les fils de bougres
Qui possèdent tout mais ne savent pas quoi en faire
Donne leur lâ??Eden ils tâ??en font un Enfer
Adieu tous ces profs dépressifs
Tâ??as raté ta propre vie comment tu comptes élever mes fils?
Adieu les grévistes et leur Cgt
Qui passent moins de temps à chercher des solutions que des slogans pétés
Qui fouettent la défaite du survétâ?? au visage
Transforment nâ??importe quelle manifâ??, fête au village
Adieu les journalistes qui font dire ce quâ??ils veulent aux images
Vendraient leur propre mère pour écouler quelques tirages
Adieu la ménagère devant son écran
Prête à gober la merde quâ??on lui jette entre les dents
Qui pose pas de question tant quâ??elle consomme
Qui sâ??étonne même plus de se faire cogner par son homme
Adieu, ces associations bien-pensantes
Ces dictateurs de la bonne conscience
Bien contents quâ??on leur fasse du tort
Câ??est à celui qui condamnera le plus fort
Adieu lesbiennes refoulées, surexcitées
Qui cherchent dans leur féminité une raison dâ??exister
Adieu ceux qui vivent à travers leur sexualité
Danser sur des chariots? Câ??est ça votre fierté?
Les bisounours et leur pouvoir de lâ??arc-en-ciel
Qui voudraient me faire croire quâ??être hétéro câ??est à lâ??ancienne
Tellement, tellement susceptible
Pour prouver que tâ??es pas homophobe faudra bientôt que tu suces des types
Adieu la nation, tous ces incapables dans les administrations
Ces rois de lâ??inaction
Avec leur bâtiments qui donnent envie de vomir
Qui font exprès dâ??ouvrir à des heures où personne peut venir
Beeeh, tous ces moutons pathétiques
Changent une fonction dans leur logiciel ils se mettent au chômage technique
A peu près le même Q.I. que ces saletés de flics
Qui savent pas construire une phrase en dehors de leur sales répliques
Adieu les politiques, en parler serait perdre mon temps
Tout le système est complètement incompétent
Adieu les sectes, adieu les religieux
Ceux qui voudraient mâ??imposer des règles pour que je vive mieux
Adieu les poivrots qui rentrent jamais chez eux
Qui préfèrent se faire enculer par la Française des Jeux
Adieu les banquiers véreux
Le monde leur appartient
Adieu tous les pigeons qui leur mangent dans la main
Je comprends que jâ??ai rien à faire ici quand jâ??e ranche la 1
Adieu la France de Joséphine Ange-gardien
Adieu les hippies leur naïveté qui changera rien
Adieu les Sm, libertins et tous ces gens malsains
Adieu ces pseudos artistes engagés
Plein de banalités démagogues dans la trachée
Ã?couter des chanteurs faire la morale ça me fait chier
Essaies dâ??écrire des bonnes paroles avant de la prêcher
Adieu les petits mongoles qui savent écrire quâ??en abrégé
Adieu les sans papier, les clochards, tous ces tas de déchets, je les hais
Les sportifs, les hooligans dans les stades, les citadins, les bouseux dans leur étables
Les marginaux, les gens respectables
Les chômeurs, les emplois stables, les génies, les gens passables
De la plus grande crapule à la médaille du mérite
De la première dame au dernier travâ?? du paysâ?¦